L’histoire et l’étymologie du nom de Muël
Muël tiendrait l’origine de son nom du gallo "Mué" qui signifie "lieu humide, mouillé". Mais une autre version existe, en effet le nom breton de cette commune serait Moel comme l’attestent d’anciens écrits. De nos jours la langue bretonne conserve cette écriture. Moel signifierait "hauteurs arrondies dénudées", (moel voulant dire "chauve" dans la langue bretonne moderne).
Les habitants de Muël sont connus sous le nom de "pitaù" en référence à un jeu autrefois pratiqué dans la région.
Jadis, Muël était une paroisse de Gaël (ancienne capitale de la Domnonée). En 1455, les barons de Gaël édifient une chapelle dédiée à Notre Dame (située alors sur l’actuel emplacement de la Mairie). Bien que déclarée autonome en 1562 par l’Evêque de saint Malo, la paroisse dépend de celle de ses fondateurs. Protestant pour la reconnaissance de ses droits et privilèges, la paroisse est finalement définie comme paroisse distincte en 1803 par Monseigneur Jean Baptiste de la Tour Landry.
La commune existera en tant que telle à partir de 1791.
En 1873, une communauté de religieuses s’y installe, appartenant à la congrégation des soeurs de l’Immaculée Conception, basée à Saint Méen le Grand. Elles y accueillent les jeunes filles de familles aisées, apportent leurs conseils et dispensent une aide sociale et médicale dans les campagnes.
Muël est surtout agricole mais a conservé :
- ses commerces de proximité : boulangerie, épicerie, boucherie, restaurant et bar …
- ses services publics : Mairie agence postale communale, bibliothèque, pompiers
- ses structures : salle polyvalente, salle de sport, salle de tennis et terrain de foot
Les maires
Mathurin MORFOISSE
Michel RISSEL
Joseph COSNIER – élu le 13 novembre 1791
Jean CHEVALIER – (1792 ).
Joseph COSNIER - (1805-1806 )
Jacques DUVERGER – élu en (1809 )
MORFOISSE- (1822 )
Jacques DUVERGER – Sous son mandat on vota l’érection d’une école et l’achat d’une cloche.
Jacques BOURNEUF – réélu le 28 septembre 1843
Aimé ROBERT – (1852)
François PELLET – (1858)
JALU – délégué.
Aimé ROBERT – 1864
Pierre CHAUVIN – 1910
GUILLARD – 1919, réélu en 1924
BIGOT – 1932
LOUESSARD – 1945, réélu en 1947
Léon BOUCHET. – de1956 à 1981
Roger COMMEUREUC – de 1981 à 1995
Marcel MINIER - 1995 - aujourd’hui
Les prêtres de Muel
Joseph Jollive. – de 1753 à 1792. A la révolution, avec son vicaire Michel Duval, il leur fallut partir en exil. Sur le cahier de délibérations on rapporte qu’il s’était enfuis « clandestinement en emportant deux vases sacrés… ». Le chanoine de Corson, dans Les Confesseurs de la Foi (voir au chap. VII), dit que Duval fut arrêté.
Mathurin Nogues. – de 1792 à 1803
Joseph JOLLIVE – Il reprit sa place, de 1803 à 1817
Pierre PENHOUËT – de 1817 à 1822
Jean MAUNY – de 1822 à 1840
Jean PLESSIX – de 1840 à 1847
Julien BIDEL – de 1847 à 1857
Pierre COCAR – de 1857 à 1864
Julien COLLET – de 1864 à 1882
Henri-Marc DUPUIS – de 1883 à 1902
Alphonse JOUAN – de 1902 à 1928
Constant TRINCART – Né en 1876, ordonné en 1900. En fonction à partir de 1928. Il eut Louis Poulnais comme vicaire.
Pierre JALU – De 1946 à janvier 1965 ( voir son nom, Chap. IX ). Il eut Louis Poidevin, et Lucien Rondin comme vicaires . Et il desservit en même temps la paroisse de Bléruais, jusqu’en 1965 également.
Marcel PERRIN – En fonction en 1965
Alexandre RENAULT – Originaire de Pleine-Fougères, né én 1917. Est en fonction depuis 1966 et administre en même temps que Muel : Bléruais et Saint-Maugan. Il est secondé par Marcel Juget, de Montours, né en 1944 ; qui est au service des jeunes, depuis 1973.